Le piège de la provocation évité
L´Algérie n´est pas tombée dans le piège de la provocation que voulaient lui tendre les partisans d´une régionalisation de la guerre en Libye. Elle a su, dès le départ, adopter une position de non-implication dans un camp contre un autre appelant à un dialogue entre frères d´un même pays en vue d´une solution pacifique, loin de toute intervention militaire extérieure. Après plus de trois mois de bombardements intensifs qui ont fait déjà des milliers de victimes, des centaines de milliers de réfugiés et des centaines de disparus en haute mer qui tentaient de fuir le terrain des affrontements, rien n’indique que cette guerre, dont l´objectif était, à l´origine, de sauver les populations civiles, va un jour s´arrêter. Les Alliés sont passés depuis la fin de la semaine dernière à la vitesse supérieure avec l´engagement d’hélicoptères de combat, exactement comme l´ont fait les Américains pour prolonger la déjà longue guerre du Vietnam.
Pendant ce temps, les partisans de la paix multiplient les initiatives dans l´espoir d´éviter l´enlisement durable du conflit libyen. L´Union africaine et l´Algérie proposent un dialogue inter-libyen comme unique voie pour mettre fin à ce conflit et son lot de morts, de ruines et de réfugiés. Apparemment, la position de l´Algérie contrecarrait les plans des partisans d´une instabilité durable de ce pays frère dont certaines puissances convoitent les richesses pétrolières et la position géostratégique. C´est sur cette base qu´a été montée une insidieuse campagne visant à calomnier l´Algérie pour son refus de voir les Libyens s´entretuer et leur pays s´engager dans la voie de l´irréparable. La diplomatie algérienne a su garder son sang froid et beaucoup de recul par rapport à cette provocation, sans modifier sa position qui s´est avérée la meilleure pour la sécurité, la paix et l´unité de ce pays voisin, ainsi que celles de toute la région du Maghreb et du Sahel. Les accusations de transport et de financement des activités des «mercenaires» africains se sont avérées une naïve propagande qui n´a pas résisté à l´épreuve des faits sur le terrain.
Tour à tour, Américains et Britanniques ont rejeté ces accusations sans preuves mais aux desseins évidents de nuire á la crédibilité internationale de l´Algérie. Ces accusations étaient tout simplement trop grossières pour être prises au sérieux y compris par les puissances militaires occidentales qui sont engagées aux côtés des insurgés. C´est cette partie au conflit qui continue de rejeter toutes les propositions de solution émanant de l´Union africaine et que l´Algérie soutient sans réserve. Si trafic d´armes il y a, c´est celui que les groupes d’Al-Qaeda pour le Maghreb islamique assurent à partir de Benghazi, avec certaines complicités là-bas, pour financer les foyers du terrorisme au Sahel et dans le Nord de l´Algérie. C´est dans ce but que la diplomatie algérienne multiplie ses efforts, selon ce qu´a laissé entendre Abdelkader Messahel, la semaine dernière, sur la base de ce double objectif : faire accepter par les Libyens des deux camps opposés un plan invitant au dialogue, et réussir la conférence sur la lutte contre le terrorisme d’ Aqmi, en septembre prochain à Alger, avec la participation des puissances militaires siégeant au Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni et Chine) aux côtés des pays de la ligne de front, à leur tête l´Algérie qui a donc su adroitement éviter le piège de la provocation visant à l´impliquer dans le conflit libyen et à rompre le prestigieux capital de confiance dont elle jouit au plan international grâce à son expérience en matière de lutte contre le terrorisme.
Pendant ce temps, les partisans de la paix multiplient les initiatives dans l´espoir d´éviter l´enlisement durable du conflit libyen. L´Union africaine et l´Algérie proposent un dialogue inter-libyen comme unique voie pour mettre fin à ce conflit et son lot de morts, de ruines et de réfugiés. Apparemment, la position de l´Algérie contrecarrait les plans des partisans d´une instabilité durable de ce pays frère dont certaines puissances convoitent les richesses pétrolières et la position géostratégique. C´est sur cette base qu´a été montée une insidieuse campagne visant à calomnier l´Algérie pour son refus de voir les Libyens s´entretuer et leur pays s´engager dans la voie de l´irréparable. La diplomatie algérienne a su garder son sang froid et beaucoup de recul par rapport à cette provocation, sans modifier sa position qui s´est avérée la meilleure pour la sécurité, la paix et l´unité de ce pays voisin, ainsi que celles de toute la région du Maghreb et du Sahel. Les accusations de transport et de financement des activités des «mercenaires» africains se sont avérées une naïve propagande qui n´a pas résisté à l´épreuve des faits sur le terrain.
Tour à tour, Américains et Britanniques ont rejeté ces accusations sans preuves mais aux desseins évidents de nuire á la crédibilité internationale de l´Algérie. Ces accusations étaient tout simplement trop grossières pour être prises au sérieux y compris par les puissances militaires occidentales qui sont engagées aux côtés des insurgés. C´est cette partie au conflit qui continue de rejeter toutes les propositions de solution émanant de l´Union africaine et que l´Algérie soutient sans réserve. Si trafic d´armes il y a, c´est celui que les groupes d’Al-Qaeda pour le Maghreb islamique assurent à partir de Benghazi, avec certaines complicités là-bas, pour financer les foyers du terrorisme au Sahel et dans le Nord de l´Algérie. C´est dans ce but que la diplomatie algérienne multiplie ses efforts, selon ce qu´a laissé entendre Abdelkader Messahel, la semaine dernière, sur la base de ce double objectif : faire accepter par les Libyens des deux camps opposés un plan invitant au dialogue, et réussir la conférence sur la lutte contre le terrorisme d’ Aqmi, en septembre prochain à Alger, avec la participation des puissances militaires siégeant au Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni et Chine) aux côtés des pays de la ligne de front, à leur tête l´Algérie qui a donc su adroitement éviter le piège de la provocation visant à l´impliquer dans le conflit libyen et à rompre le prestigieux capital de confiance dont elle jouit au plan international grâce à son expérience en matière de lutte contre le terrorisme.
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