Ils sont nés après l’indépendance : Ces jeunes assoiffés d’histoire
L’écrasante majorité de la jeunesse algérienne est née bien après l’indépendance. Ceci expliquant cela, elle n’a qu’une vague idée sinon une idée vague de l’indépendance et surtout de tous les sacrifices consentis par leurs aînés pour arracher cette si précieuse liberté, mais faut-il en vouloir à toute cette masse juvénile d’ignorer cette phase cruciale de son histoire ? Assurément non dans la mesure où pendant un bon bout de temps l’histoire est restée un sujet tabou.
D’où toute cette valse hésitation qui ne manquera pas de semer par moments et par endroits le doute dans les esprits. Surtout ceux d’une jeunesse avide de connaissance et de savoir, avide d’information livrées de surcroît par les acteurs mêmes (ceux encore en vie s’entend) d’une guerre de Libération qui a réussi la gageure au regard du déséquilibre flagrant des forces en opposition d’infliger à l’ennemi de lourdes pertes, et, ensuite, au final, arracher une victoire ô combien méritée de par tout ce qu’elle a induit comme esprit d’engagement, bravoure et héroïsme. A telle enseigne d’ailleurs que le monde entier, pratiquement, saluera comme il se doit une telle performance qui mettra du baume au cœur à tous les autres peuples du continent victimes des affres du colonialisme. Pourtant, et, malgré tous ces retentissants exploits des artisans du 1er Novembre et donc de l’Indépendance, la majeure partie de la population juvénile reste encore en mal de repères. En dépit de quelques dérapages sans conséquences directes sur le cours de la Révolution, Dieu merci. Et, c’est justement ce message qu’attendaient tous ces jeunes soucieux comme de juste de comprendre dans quelles circonstances exactes cette inestimable liberté qui a un coût et un tribut a été arrachée. Sans doute et une fois imprégnés de tous ces moments forts et intenses magistralement structurés par leurs illustres devanciers, se seraient-ils sentis autrement plus impliqués dans cette autre œuvre grandiose d’édification nationale. Car il fallait absolument informer et former les nouvelles générations aux fins qu’elles adhérent au mieux à tout ce qui s’est fait de constructif dans leur pays depuis un certain 5 Juillet 1962. Au demeurant, nombre de spécialistes de par le monde reconnaissent volontiers que la rupture sinon la fracture intergénérationnelle dans un pays donné a pour cause essentielle le plus souvent ce déficit préjudiciable à l’évidence en communication sur une thématique qui concerne tous les citoyens. Quoiqu’il en soit il faut reconnaître que ces dernières années de nombreux ouvrages portant histoire de la Révolution (et qui se vendent plutôt bien signe des temps) ont été publiés et mis sur le marché. Au grand bonheur des jeunes en particulier et des moins jeunes en général, friands d’en connaître un peu plus sur les tenants et aboutissants d’une guerre de Libération qui a redonné sa dignité au peuple algérien. Et s’il ne paraît pas nécessaire de rester prisonnier ad vitam eternam de son passé, mieux le posséder pour mieux négocier l’avenir n’est certainement pas inutile. Dont acte.
D’où toute cette valse hésitation qui ne manquera pas de semer par moments et par endroits le doute dans les esprits. Surtout ceux d’une jeunesse avide de connaissance et de savoir, avide d’information livrées de surcroît par les acteurs mêmes (ceux encore en vie s’entend) d’une guerre de Libération qui a réussi la gageure au regard du déséquilibre flagrant des forces en opposition d’infliger à l’ennemi de lourdes pertes, et, ensuite, au final, arracher une victoire ô combien méritée de par tout ce qu’elle a induit comme esprit d’engagement, bravoure et héroïsme. A telle enseigne d’ailleurs que le monde entier, pratiquement, saluera comme il se doit une telle performance qui mettra du baume au cœur à tous les autres peuples du continent victimes des affres du colonialisme. Pourtant, et, malgré tous ces retentissants exploits des artisans du 1er Novembre et donc de l’Indépendance, la majeure partie de la population juvénile reste encore en mal de repères. En dépit de quelques dérapages sans conséquences directes sur le cours de la Révolution, Dieu merci. Et, c’est justement ce message qu’attendaient tous ces jeunes soucieux comme de juste de comprendre dans quelles circonstances exactes cette inestimable liberté qui a un coût et un tribut a été arrachée. Sans doute et une fois imprégnés de tous ces moments forts et intenses magistralement structurés par leurs illustres devanciers, se seraient-ils sentis autrement plus impliqués dans cette autre œuvre grandiose d’édification nationale. Car il fallait absolument informer et former les nouvelles générations aux fins qu’elles adhérent au mieux à tout ce qui s’est fait de constructif dans leur pays depuis un certain 5 Juillet 1962. Au demeurant, nombre de spécialistes de par le monde reconnaissent volontiers que la rupture sinon la fracture intergénérationnelle dans un pays donné a pour cause essentielle le plus souvent ce déficit préjudiciable à l’évidence en communication sur une thématique qui concerne tous les citoyens. Quoiqu’il en soit il faut reconnaître que ces dernières années de nombreux ouvrages portant histoire de la Révolution (et qui se vendent plutôt bien signe des temps) ont été publiés et mis sur le marché. Au grand bonheur des jeunes en particulier et des moins jeunes en général, friands d’en connaître un peu plus sur les tenants et aboutissants d’une guerre de Libération qui a redonné sa dignité au peuple algérien. Et s’il ne paraît pas nécessaire de rester prisonnier ad vitam eternam de son passé, mieux le posséder pour mieux négocier l’avenir n’est certainement pas inutile. Dont acte.
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